Sobre San José, el esposo de Maria, se ha escrito mucho. Es sorprendente que se haya empleado tanta tinta para un personaje del evangelio que apenas pronunció palabra alguna. ¿Por qué?
No tuvo una vida fácil. Siendo un simple carpintero de un pueblo de provincias, un hombre bueno olvidado, fue retado a ser más feliz, el hombre más feliz de la tierra: conoció a una mujer que vivía de otros amores más altos.
Por este amor, por estos otros amores, se hizo pequeño, obedeció y amó. En contrapartida, lo recibió todo por medio de Maria. Siendo, sin tener, amando, fue amado. Como recuerda Canals citando a Paulo VI, José es el introductor de las bienaventuranzas.
Como él, callaré y cederé mi palabra a la voz más autorizada del dominico francés Marie-Dominique Philippe en su Le Mystère de Joseph[1], extractando algún que otro fragmento que me ha llamado la atención:
«C’est l’oeuvre de l’Esprit Saint qui s’est réalisée en elle [Marie]. Joseph doit donc regarder Marie d’un nouvelle manière (p.25)».
«On comprend la joie du coeur de Joseph, la joie de son coeur de pauvre. Il avait tout remis à Dieu, et Dieu lui donne le centuple. Il avait choisi comme épouse Marie, et Dieu lui donne comme épouse celle qui enfante le Sauveur (...). Dieu lui donne donc par Marie son Fils bien-aimé pour qu’il soit aussi son fils (...). Tout ce que le Père lui a donné, Marie le donne à Joseph (íbid.)».
«Joseph en l’aimaint [Marie], en la choisissant, se donne totalment à Dieu (...). Donné à Marie, il était, par le fait même, donné pleinement à Dieu (p. 87)».
«Joseph est celui qui offre toujours Marie (...). En ce sens il vit éminemment le sacerdoce royal des fidèles (p. 122)».
«Mais c’est cette pauvreté [de Joseph], précisément, qui lui permet de demeurer l’époux de Marie (p. 131)».
«Sans doute y a-t-il eu un sourire de Marie à Joseph. Elle ne pouvait pas lui coomuniquer elle-même le secret, mais Joseph pouvait lui parler (...). Et Joseph reçoit Marie, il la reçoit chex lui, comme Jean plus tard recevra Marie chez lui (íbid.)».
«Marie ne défend pas à Joseph de l’aimer! (...). Quand on essaie de comprendre un peu ce choix, on voit la grandeur de la prudence de Joseph (...). On voit ici l’abîme qui existe entre les vertus théologales et les vertus morales. La prudence nous fait découvrir cet abîme (...). Ce qui se passe actuellement dans le monde, Dieu le permet; cette débâcle au niveau éthique, moral, Dieu la permet. Pourquoi? Pour que nous comprenions mieux la puissance divine des vertus théologales et leur grandeur. On est fils de Dieu avant d’être un homme parfait (...). Joseph, nous l’avons vu, n’a pas mis en doute la limpidité du coeur de Marie: elle ne pouvait pas le tromper, elle l’aimait trop. Mais elle aimait Dieu plus que Joseph; elle aimait Joseph en Dieu. Devant cette situation inédite, un acte d’une extraordinaire pauvreté: accepter la volonté de Dieu, du Père, audelà de son amour por Marie: ‘Elle est pour Dieu, et non pour moi’. Et on peut penser qu’il a dit à Marie: ‘Tu es libre, agis selon le bon plaisir de Dieu; je me suis trompé, mais je continue de t’aimer, et de t’aime même encore plus parce que Dieu t’a choisie; tu es digne de Dieu, c’est alors que l’ange avertit Joseph pendant la nuit. Dieu récompense Joseph de cet acte héroïque, de cette prudence toute divine: ‘Prends chez toi Marie, ta femme...’. Notre prudence réclame une sainte pauvreté (pp. 149-153)».
«Joseph avait donc offert sa paternité pour laisser Dieu absolutament libre su Marie et sur lui (...). Offrir complètement son coeur, c’est la pauvreté propre à la vie chrétienne (...). Et c’est au moment même où il fait ce geste d’amour, dans un très grande solitude, qu’il lui est donné, divinement, d’être l’époux de Marie et le père de Jésus (...) c’est une paterinté divinement parfaite (...). C’est une paternité substantielle, mais par la grâce (p. 170-171)».
«Joseph a aimé Marie comme pas un autre homme sur la terre n’a pu aimer une femme, comme aucun époux n’a jamais aimé son épouse. Il l’a aimée follement (p. 196 el subrayado es nuestro)».
«On ne peut pas sépare Joseph et Jean, ces deux hommes si unis à la Vierge Marie (p. 202)».
«Cette purification radicale du coeur est certeneiment l’une des choses que nous devons le plus demander à saint Joseph (p. 206)».
«Comment Dieu a-t-il préparé le coeur de Joseph à cela? Par l’adoration et le travail (p. 208)».
No puedo no terminar con las palabras de otro Patriarca, otro Josep, otro obrero infatigable de este otro Nazaret que fue Cataluña:
«El nostre poble per força ha d’ésser devot de Sant Josep: treballar i pregar fou la llei de la seva vida, i aquesta mateixa llei forma com la substància de la vida del virginal Espòs de Maria. Déu vulgui que a l’influx d’aquesta dolça devoció el nostre poble es retorni, expel·lint de si les mentides i vicis que li han alterat el caràcter cristià, que era la seva honra més excel·lent, i que porten tantes ànimes a la perdició eterna» (J. Torras i Bages, Mes en honor del Patriarca Sant Josep, Obres Completes, v. IV, Publicacions de l’Abadia de Montserrat, Montserrat 1987, p. 326).
Pues bien, encomendémonos a José, que nos enseñe a acoger a María en nuestras casas y en nuestras vidas, puesto que «tots els cristians, en l’ordre espiritual i de la gràcia, podem i devem considerar-nos com a descendents de Josep i de Maria, d’aquell matrimoni santíssim baix l’ombra del qual, a l’influx diví de l’Esperit Sant, ixqué el qui és soca del llinatge humà redimit i santificat, Nostre Senyor Jesucrist» (op. cit., p. 340).
No tuvo una vida fácil. Siendo un simple carpintero de un pueblo de provincias, un hombre bueno olvidado, fue retado a ser más feliz, el hombre más feliz de la tierra: conoció a una mujer que vivía de otros amores más altos.
Por este amor, por estos otros amores, se hizo pequeño, obedeció y amó. En contrapartida, lo recibió todo por medio de Maria. Siendo, sin tener, amando, fue amado. Como recuerda Canals citando a Paulo VI, José es el introductor de las bienaventuranzas.
Como él, callaré y cederé mi palabra a la voz más autorizada del dominico francés Marie-Dominique Philippe en su Le Mystère de Joseph[1], extractando algún que otro fragmento que me ha llamado la atención:
«C’est l’oeuvre de l’Esprit Saint qui s’est réalisée en elle [Marie]. Joseph doit donc regarder Marie d’un nouvelle manière (p.25)».
«On comprend la joie du coeur de Joseph, la joie de son coeur de pauvre. Il avait tout remis à Dieu, et Dieu lui donne le centuple. Il avait choisi comme épouse Marie, et Dieu lui donne comme épouse celle qui enfante le Sauveur (...). Dieu lui donne donc par Marie son Fils bien-aimé pour qu’il soit aussi son fils (...). Tout ce que le Père lui a donné, Marie le donne à Joseph (íbid.)».
«Joseph en l’aimaint [Marie], en la choisissant, se donne totalment à Dieu (...). Donné à Marie, il était, par le fait même, donné pleinement à Dieu (p. 87)».
«Joseph est celui qui offre toujours Marie (...). En ce sens il vit éminemment le sacerdoce royal des fidèles (p. 122)».
«Mais c’est cette pauvreté [de Joseph], précisément, qui lui permet de demeurer l’époux de Marie (p. 131)».
«Sans doute y a-t-il eu un sourire de Marie à Joseph. Elle ne pouvait pas lui coomuniquer elle-même le secret, mais Joseph pouvait lui parler (...). Et Joseph reçoit Marie, il la reçoit chex lui, comme Jean plus tard recevra Marie chez lui (íbid.)».
«Marie ne défend pas à Joseph de l’aimer! (...). Quand on essaie de comprendre un peu ce choix, on voit la grandeur de la prudence de Joseph (...). On voit ici l’abîme qui existe entre les vertus théologales et les vertus morales. La prudence nous fait découvrir cet abîme (...). Ce qui se passe actuellement dans le monde, Dieu le permet; cette débâcle au niveau éthique, moral, Dieu la permet. Pourquoi? Pour que nous comprenions mieux la puissance divine des vertus théologales et leur grandeur. On est fils de Dieu avant d’être un homme parfait (...). Joseph, nous l’avons vu, n’a pas mis en doute la limpidité du coeur de Marie: elle ne pouvait pas le tromper, elle l’aimait trop. Mais elle aimait Dieu plus que Joseph; elle aimait Joseph en Dieu. Devant cette situation inédite, un acte d’une extraordinaire pauvreté: accepter la volonté de Dieu, du Père, audelà de son amour por Marie: ‘Elle est pour Dieu, et non pour moi’. Et on peut penser qu’il a dit à Marie: ‘Tu es libre, agis selon le bon plaisir de Dieu; je me suis trompé, mais je continue de t’aimer, et de t’aime même encore plus parce que Dieu t’a choisie; tu es digne de Dieu, c’est alors que l’ange avertit Joseph pendant la nuit. Dieu récompense Joseph de cet acte héroïque, de cette prudence toute divine: ‘Prends chez toi Marie, ta femme...’. Notre prudence réclame une sainte pauvreté (pp. 149-153)».
«Joseph avait donc offert sa paternité pour laisser Dieu absolutament libre su Marie et sur lui (...). Offrir complètement son coeur, c’est la pauvreté propre à la vie chrétienne (...). Et c’est au moment même où il fait ce geste d’amour, dans un très grande solitude, qu’il lui est donné, divinement, d’être l’époux de Marie et le père de Jésus (...) c’est une paterinté divinement parfaite (...). C’est une paternité substantielle, mais par la grâce (p. 170-171)».
«Joseph a aimé Marie comme pas un autre homme sur la terre n’a pu aimer une femme, comme aucun époux n’a jamais aimé son épouse. Il l’a aimée follement (p. 196 el subrayado es nuestro)».
«On ne peut pas sépare Joseph et Jean, ces deux hommes si unis à la Vierge Marie (p. 202)».
«Cette purification radicale du coeur est certeneiment l’une des choses que nous devons le plus demander à saint Joseph (p. 206)».
«Comment Dieu a-t-il préparé le coeur de Joseph à cela? Par l’adoration et le travail (p. 208)».
No puedo no terminar con las palabras de otro Patriarca, otro Josep, otro obrero infatigable de este otro Nazaret que fue Cataluña:
«El nostre poble per força ha d’ésser devot de Sant Josep: treballar i pregar fou la llei de la seva vida, i aquesta mateixa llei forma com la substància de la vida del virginal Espòs de Maria. Déu vulgui que a l’influx d’aquesta dolça devoció el nostre poble es retorni, expel·lint de si les mentides i vicis que li han alterat el caràcter cristià, que era la seva honra més excel·lent, i que porten tantes ànimes a la perdició eterna» (J. Torras i Bages, Mes en honor del Patriarca Sant Josep, Obres Completes, v. IV, Publicacions de l’Abadia de Montserrat, Montserrat 1987, p. 326).
Pues bien, encomendémonos a José, que nos enseñe a acoger a María en nuestras casas y en nuestras vidas, puesto que «tots els cristians, en l’ordre espiritual i de la gràcia, podem i devem considerar-nos com a descendents de Josep i de Maria, d’aquell matrimoni santíssim baix l’ombra del qual, a l’influx diví de l’Esperit Sant, ixqué el qui és soca del llinatge humà redimit i santificat, Nostre Senyor Jesucrist» (op. cit., p. 340).
1 comentario:
Miquel, gracias por acordarte de escribir sobre San José.
Una vez me sorprendió una cosa que nos decía un sacerdote, y en la que yo nunca había pensado antes: nos decía que a José se le encargó cuidar de Jesús aquí, en la Tierra; y que, como buen padre, él no ha abandonado esta tarea después de irse. Que sigue aquí, junto al sagrario, cuidándole en el lugar en el que Él ha querido quedarse. Y que por eso, cuando estamos junto al sagrario, podemos estar seguros de que allí está también San José, cuidándole a Él y cuidándonos a nosotros. Intercediendo por nosotros, y ayudándonos -esto es muy importante- a querer a Jesús, a creer en Él, y a que también nosotros Le cuidemos. Igual que él le cuidó y le protegió cuando Jesús vino al mundo totalmente indefenso, como un niño pequeño.
Te agradezco que hayas escrito sobre Él, porque es uno de los grandes desconocidos. Como decías una vez, es muy propio de él el quedarse en la sombra. Me gusta leer cosas de él, porque por mí misma me siento incapaz de comprender que Dios pueda entrar hasta tal punto en la vida de las personas; y que las personas puedan dejarse transpasar tanto, tantísimo por Dios.
Y las lecturas me ayudan a meditar todas estas cosas.
Hace ya bastantes días que no escribes más artículos. Espero que estés bien.
Publicar un comentario